Des trombes d’eau se sont déversées sur la ville vers 19h15… PHOTO BAZIZ CHIBANE – VDNPQROn écope! PHOTO BAZIZ CHIBANE – VDNPQRTant bien que mal, les brocanteurs ont commencé à s’installer sous la pluie. PHOTO BAZIZ CHIBANE – VDNPQRIl a fallu faire preuve de patience, ce vendredi soir. PHOTO BAZIZ CHIBANE – VDNPQR Par Matthieu Delcroix – Photos Baziz Chibane Publié: 2 Septembre 2022 à 19h36Temps de lecture: 3 min Les camionnettes sont alignées sur le terre-plein central, sur toute la longueur du boulevard de la Liberté. Les brocanteurs attendent 19 h pour commencer à déballer, comme le veut la règle. Dans les rues adjacentes, rue Lydéric ou rue de Denain par exemple, certains n’ont pas attendu. Après deux années sans le grand rendez-vous de la chine, en raison de la crise sanitaire, l’impatience est perceptible. « Ça reste bien sûr une Braderie très importante pour nous, confie un brocanteur, qui a trouvé refuge à l’avant de sa camionnette. Mais c’est aussi une occasion pour nous de nous retrouver, surtout après deux années difficiles. »

                Trombes d’eau

Vers 19 h, donc, et sous un ciel menaçant, les tonnelles commencent à prendre forme. Certains se hâtent. Cet « axe de la chine », comme il a été baptisé, va prendre forme au fil de la soirée. Sauf qu’une invitée de dernière minute surgit vers 19 h 15 : la pluie. Des trombes d’eau se déversent sur la ville, un flot continu qui durera plus d’une heure. Brocanteurs et promeneurs trouvent refuge sous les tentes déjà installées ou dans les camionnettes, sous des porches de maisons, des abribus… Des images qui ne sont pas sans rappeler le cru 2011, quand la Braderie avait été stoppée à cause d’un déluge de pluie. « Financièrement, ça reste intéressant bien entendu. Il y a un tel volume de gens, avec deux millions de visiteurs… »

Après 20 h, certains profitent d’une (petite) accalmie pour commencer à déballer. « Pas le choix, confie Bruno, de Lorraine, qui vend à la Braderie depuis 1983, pour pouvoir dormir dans mon camion ce soir, il faut que je le vide d’abord ! » Il a retrouvé, quelques heures plus tôt à Lille, son fils et son petit-fils, brocanteurs eux aussi, venus de Nîmes. « On aurait dû rester dans le sud ! », sourit le premier, alors que des gouttes d’eau commencent à transpercer la tonnelle. Avant de corriger immédiatement : « On ne veut pas manquer la Braderie, les gens sont d’une gentillesse ici… » Avec leur ami Manuel, venu de Lyon, installé un peu plus loin sur le boulevard, ils ne le cachent pas : « Financièrement, ça reste intéressant bien entendu. Il y a un tel volume de gens, avec deux millions de visiteurs… » Le retour de la Braderie, après deux ans d’absence, aura été arrosé. PHOTO BAZIZ CHIBANE – VDNPQR

Et ce, même si « ce n’est plus l’esprit de la Braderie d’avant », assurent-ils : « On doit payer 250 € pour avoir un stand, c’est hyper cadré… Avant, on passait une semaine à Lille, c’est fini. » Et puis le contexte économique pèse aussi : « Les gens réfléchissent à deux fois avant d’acheter, je les comprends », livre Bruno. Rompu à la Braderie, il se refuse pourtant à tout pronostic sur cette édition. « En 2017, après l’annulation de 2016 (pour risque terroriste), on avait fait une super Braderie. On verra… » Lire aussi

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