Publié hier à 19h21, Mis à jour hier à 21h14 Un parc éolien en mer au large de la ville de Batz-sur-Mer (Loire-Atlantique). Thibaut Dumas HISTOIRE – Le parc offshore fait frémir les gens. Trois communes demandent le recalcul de l’indemnité versée par l’Etat. A Batz sur mer De Pornichet au Croisic, on dirait le hit de l’été. “Qu’est-ce qu’on voit ces éoliennes !”, entend-on partout. “Ce qui nous dérange, c’est le côté esthétique, ça gâche le paysage. Ce n’est pas joli. Ils auraient pu les mettre plus loin”, se plaint Emmanuelle, qui campe pour la première fois sur la presqu’île de Guérande. Surplombant le port de Saint-Michel à Batz-sur-Mer, bordé de cabanes jaunes, deux pêcheurs amateurs regardent l’horizon, parsemé de dizaines de mâts de 185 mètres de haut. « On le préfère presque quand il y a du brouillard maintenant ! On détourne le regard de la plage pour ne pas les voir”, préfère rire Roger, septuagénaire. Son ami, Claude, parle d’”un mal écologique nécessaire”. Il tente de relativiser : « J’imagine qu’on a réagi de la même façon quand les premiers poteaux électriques sont arrivés. Le premier parc éolien offshore français est en chantier depuis un an, à 15 kilomètres au large de cette côte sauvage, parsemée de criques et de plages…
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