• Lisez aussi : Les planètes créent des rivières de diamants • Lisez aussi : Le télescope James Webb révèle sa première image d’exoplanète Le premier lancement de la fusée SLS, pour la mission Artemis 1, s’annonce spectaculaire puisqu’il s’agit de la fusée la plus puissante jamais construite par l’agence spatiale américaine. Le Kennedy Space Center, d’où il décollera, est fermé au public, mais les spectateurs pourront le voir s’élever dans le ciel et entendre son rugissement notamment depuis les plages environnantes. “Je me souviens de certains alunissages quand j’étais très jeune” lors du programme Apollo, a déclaré à l’AFP Alberto Tirado, interviewé à Cocoa Beach un jour avant la date prévue du décollage. AFP
Lundi, une première tentative de lancement a été annulée à la dernière minute en raison de problèmes techniques. Les autorités locales attendaient alors 100 000 à 200 000 visiteurs. Le nombre total de touristes qui ont effectivement voyagé n’a pas encore été confirmé, mais pourrait encore “doubler” ce week-end, a déclaré vendredi à l’AFP un responsable du comté de Brevard, Don Walker. “Nous estimons la foule pour le lancement entre 200 000 et 400 000 personnes”, a-t-il déclaré. En comparaison, le premier lancement habité de SpaceX en 2020 a attiré 220 000 personnes (en pleine pandémie). AFP
Le fait que le départ ne soit plus prévu tous les jours, mais un week-end – qui est en plus un long week-end avec un jour férié le lundi – ainsi que son caractère historique, contribuent au succès attendu de fréquentation, a expliqué à l’AFP Meagan Happel, de l’office de tourisme Florida Space Coast. Les visiteurs sont invités à prendre la route tôt pour éviter les embouteillages, qui sont attendus dès lundi à partir de “trois ou quatre heures” avant le décollage, prévu à 14h17, a-t-il précisé. AFP
Les hôtels de la côte affichent complet depuis plusieurs semaines et le stationnement à proximité des meilleurs points de vue sera limité. La mission Artemis 1 est un vol d’essai sans astronaute à bord. La capsule de la fusée Orion passera environ six semaines dans l’espace, voyageant jusqu’à 40 000 miles (64 000 kilomètres) derrière la Lune, plus loin que tout autre engin habitable jusqu’à présent.