L’institut s’attelle également à la cause de cette surmortalité : l’été chaud. En effet, selon l’INSEE, “le niveau élevé de décès toutes causes confondues en juillet 2022 s’explique probablement par la canicule survenue mi-juillet, suite à un premier épisode de chaleur à partir de mi-juin”. Pour étayer son analyse, l’institut compare les pics de mortalité aux “pics d’utilisation des soins urgents du 15 au 18 juillet”. “En juillet, les décès toutes causes confondues atteignent un pic très net le 19 juillet, après un pic moins prononcé le 13 juillet, et le total des décès du mois de juillet 2022 est supérieur de 13 % à celui de juillet 2019”, résume l’Insee. Ainsi, du 1er janvier au 22 août 2022, 426 671 décès toutes causes confondues ont été enregistrés. C’est 7,9 % de plus qu’en 2019. Du 01/01 au 22/08/2022, 426 671 décès ont été enregistrés, toutes causes confondues, jusqu’au 02/09/2022, soit 7,9% de plus qu’en 2019 (+ 31 097 décès). Ce chiffre est encore provisoire et sera revu à la hausse dans les prochaines semaines. — Insee (@InseeFr) 2 septembre Durant cette période, toutes les régions de France métropolitaine ont enregistré une hausse des décès, note l’Insee. En revanche, il est encore plus fort en Corse (+15%), en Occitanie (+10%) et en Provence-Alpes-Côte d’Azur (+10%), alors qu’il est plus faible en Ile-de-France (presque +5) . %). En Outre-mer, les appartements connaissent une augmentation très importante des décès entre 2019 et 2022 sur la période du 1er janvier au 22 août (+23%). Toutes ces données seront mises à jour fin septembre, insiste l’Insee, qui ajoute qu’en plus, la Santé publique publiera un rapport spécifique dans le courant du mois. Il prendra en compte toutes les canicules estivales, mais aussi l’épidémie de Covid-19 qui l’accompagne.