Les images sont glaçantes. Lundi 29 août, les caméras de surveillance d’une résidence de Cannes-La Boca ont enregistré l’agression extrêmement violente d’une dame âgée. Alors que cette dernière traverse les jardins de la résidence en rentrant de ses courses, trois jeunes hommes l’abordent par derrière. Le premier le frappe violemment à la tête tandis que le second se précipite pour lui voler son sac. Montant du vol… 10 euros ! Après les images choquantes de trois mineurs à Cannes s’en prenant à un homme âgé, je demande à nouveau au garde des sceaux d’ouvrir un centre de formation fermé dans le département des Alpes-Maritimes ! pic.twitter.com/tcCPuZZZ6g – Éric Ciotti (@ECiotti) 1er septembre 2022
Trois mineurs ont été interpellés
La victime, âgée de 89 ans, a été trouvée indifférente par les habitants. Il a été transporté d’urgence à l’hôpital, avec un important traumatisme crânien, selon les informations fournies par le parquet de Cannes. Les trois auteurs ont été rapidement identifiés grâce à la vidéo. L’auteur des coups n’a que 14 ans, tout comme le troisième agresseur. L’adolescent qui a volé le sac a 15 ans. Ils ont été arrêtés et placés en garde à vue puis conduits au parquet. Leur procès aura lieu le 30 novembre. L’attaque a été filmée par une caméra de surveillance. CAPTURE D’ÉCRAN – TWITTER
Le maire de Cannes réclame de lourdes sanctions contre les familles
Ce jeudi 1er septembre, le maire de Cannes David Lisnard a écrit au ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. L’élu demande que “l’excuse de minorité soit automatiquement levée dans des cas aussi graves et que les auteurs de tels actes soient traités comme des justiciables à part entière”. #Cannes : après l’agression brutale d’une grand-mère de 89 ans par 3 jeunes de 14 et 15 ans, le maire David Lisnard a écrit au ministre. de l’intérieur @GDarmanin. Elle demande la suppression de l’aide sociale pour leurs familles et l’expulsion de leurs logements sociaux. pic.twitter.com/32hqgjNEgR – Maxime Mvx (@Maxmvx) 1er septembre 2022 Le maire de Cannes souhaite également la suspension de “toute aide sociale au profit des familles”, estimant que l’une d’entre elles aurait “tenté d’étouffer l’action d’un des accusés sur la base d’un faux témoignage”. David Lisnard précise également qu’il a demandé leur expulsion du logement social qu’ils occupent.