“Alors je veux créer un nouveau parti [pour] reconstruit un vrai droit (…) courageux, pas honteux”. Bruno Retailleau au campus de la rentrée des jeunes LR “Je veux une droite groupée, pas étroite”, a-t-il ajouté, assurant qu’”il n’y a pas d’avenir pour les petits morceaux de la droite”, une droite qui “sera vendue après”. C’est pourquoi “il faut qu’on s’unisse, avec une ligne claire. Des mots forts, on n’en a plus besoin, car souvent ils sonnent creux (…) Si demain, on n’est pas ensemble, on finira dans un téléphone”. stand”, a confirmé celui qui veut “proposer une autre voie”, entre Eric Ciotti, très identifié au royal, et Aurélien Pradié, au prisme plus social. “Bien sûr il faut s’unir, mais il faut être clair, le rassemblement ne doit pas être le statu quo. Je ne serai pas candidat au statu quo”, a confirmé pour sa part Eric Ciotti, également candidat à cette élection du 3 décembre. . “Je sais me débrouiller, mais cet argument nous amène finalement à ne rien dire.” Interrogé sur ses atouts, il a répondu « assurément une démarche méthodique » car « je dis les choses clairement, en contraste très net avec le macronisme et notre capacité à fixer très vite nos couleurs à la prochaine élection présidentielle ». “Et pour moi, il n’y en a qu’un qui peut le faire, c’est Laurent Wauquiez”, a-t-il déclaré. Troisième candidat possible, bien que non encore déclaré, le député Aurélien Pradié a prévenu que “dans ce genre d’élections, il faut toujours faire attention au troisième homme qu’on n’a pas vu venir”. “Si j’étais candidat, j’exprimerais autre chose”, a assuré Aurélien Pradié. Il rendra sa décision “dans quelques jours”.