DIÉGO ARAOZ / AFP L’entrée de l’hôpital Luz Medica, où 11 personnes ont été infectées par un mystérieux virus qui a déjà fait quatre morts. INTERNATIONAL – Le mystère se lève enfin. Selon les premières constatations, une bactérie Legionella serait à l’origine de la mystérieuse pneumonie qui a fait plusieurs morts depuis le début de la semaine à Tucuman, dans le nord-ouest de l’Argentine, a annoncé ce samedi 3 septembre la ministre de la Santé Carla Vizzotti. L’agent qui a provoqué l’épidémie de pneumonie bilatérale “est la légionelle”, a déclaré le ministre lors d’une conférence de presse à Tucuman, ajoutant que le type exact de légionelle est en cours de détermination. Quatre personnes sont décédées depuis lundi et un total de onze cas ont été recensés, centrés sur une clinique privée de Tucuman. Des échantillons envoyés pour analyse ont révélé des cas de “légionellose”, une infection pulmonaire grave causée par une bactérie appelée Legionella, a rapporté samedi le journal local La Gaceta, citant des sources à l’Institut Malbran de Buenos Aires, où des tests approfondis sont en cours. L’Institut Malbran de Buenos Aires, point de référence du pays pour les maladies infectieuses, n’a pas encore annoncé les résultats de ces tests. “Ce ne serait pas une maladie qui se transmet de personne à personne, car les contacts étroits de ces patients ne présentent aucun symptôme”, a expliqué mercredi le président du Tucuman Province Medical College, Hector Dirty. Tout en exprimant son « inquiétude » face à une pathologie apparemment « agressive ».

Le quatrième décès a été annoncé

Le même jour, une quatrième victime a été enregistrée à Tucuman, a annoncé le ministère de la Santé de la province. “Il s’agit d’un patient de sexe masculin, âgé de 48 ans, avec des comorbidités, qui était dans un état grave dans un hôpital public”, précise le ministère de la Santé de Tucuman sur son site internet. Il s’agit du quatrième décès en moins d’une semaine : deux membres du personnel soignant de la clinique privée de San Miguel de Tucuman sont décédés lundi puis mercredi. Jeudi, une femme de 70 ans est décédée, patiente de la même clinique où elle avait été opérée. Au total, 11 personnes ont développé des symptômes similaires et sept sont toujours en cours de traitement, selon le ministère. Sur les dix cas initialement enregistrés, huit étaient des agents de santé de la même clinique privée. Le Covid, la grippe, les grippes de types A et B et surtout le virus hanta (transmis par les rongeurs) ont déjà été écartés, a indiqué mercredi le ministre provincial de la Santé, Luis Medina Ruiz. À voir aussi sur Le HuffPost : ‘Le Parlement n’est pas du chantage’, conclut Véran sur la question de la réinsertion des aidants Vous ne pouvez pas voir ce contenu car vous avez refusé les cookies liés au contenu de tiers. Si vous souhaitez voir ce contenu, vous pouvez modifier vos préférences.