• À lire aussi : Championnat du monde de hockey féminin : une autre finale Canada/États-Unis L’auditorium qui a vu grandir le Temple de la renommée du hockey fait peau neuve, ce qui profitera à tous les jeunes athlètes de la région. L’emblématique capitaine des Bruins de Boston était l’un de ces garçons qui, lors de l’ouverture du club en 1968, aspiraient à une carrière dans la Ligue nationale de hockey. “Il m’a permis de vivre un rêve dès mon plus jeune âge. J’ai craqué en regardant jouer le Canadien, puis il m’a fait rêver de jouer dans la Ligue nationale. La ville de Saint-Laurent et l’aréna, ici à [boulevard] Thiemens, il m’a permis de le faire », a expliqué Bourque, qui a pris en charge le jeu cérémoniel après une cérémonie d’une trentaine de minutes. “Cela a demandé du travail, des sacrifices et de la détermination”, a-t-il ajouté, heureux de voir d’autres suivre ses traces. L’impact est énorme Bien qu’il ait pris sa retraite il y a plus de 20 ans après avoir réalisé son rêve de remporter la Coupe Stanley – avec l’Avalanche du Colorado – Bourque est un personnage qui attire les foules. Des dizaines de jeunes amateurs de hockey ont entouré le joueur de 61 ans en tout temps lors de cette journée spéciale. «Ce qui me donne des frissons, c’est qu’ici, il y a des jeunes qui n’ont jamais vu jouer Raymond Bourque, des gens un peu moins jeunes qui ont entendu parler de lui et des gens de ma génération qui ont eu le grand privilège de l’avoir vu. […] On parle d’un modèle qui a la capacité de rassembler une communauté », a déclaré l’ancienne joueuse de hockey Danièle Sauvageau, une des ambassadrices de l’événement. Kim St-Pierre, qui a joué sous Sauvageau avec l’équipe nationale canadienne, était également sur place pour la cérémonie. Elle vit maintenant à Saint-Laurent et entraîne ses deux garçons de 8 et 10 ans au hockey. Pour le gardien à la retraite, Bourque est un véritable modèle. “Lorsque vous entrez dans l’arène, vous voyez son maillot exposé. Nous connaissons tous ses exploits. C’est un garçon d’ici, de Saint-Laurent, et c’est toujours impressionnant de savoir que quelqu’un a réussi. Ça permet aux jeunes de rêver », a-t-il expliqué avec un grand sourire. Plus écologique La ville de Montréal et le gouvernement du Québec ont investi 28,8 millions de dollars dans le projet de rénovation de l’aréna Raymond Bourque, qui porte le nom du légendaire défenseur depuis 1990. La salle fait peau neuve et surtout a été modernisée de façon plus écologique. L’auditorium pourrait recevoir la certification LEED Argent du Conseil du bâtiment durable du Canada car il répond à plusieurs critères du programme, notamment l’accès aux transports en commun, l’utilisation de matériaux à faibles émissions environnementales et l’ajout d’un toit pour éviter les îlots de chaleur urbains. Quant aux améliorations apportées à l’aréna, les deux patinoires ont été rénovées, 1 100 sièges ont été remplacés et l’entrée et le revêtement extérieur ont été mis à jour. Les systèmes de refroidissement, l’éclairage et le panneau d’affichage ont également été modifiés. « Saint-Laurent est une grande ville et mérite un aréna aussi prestigieux », a déclaré Bourque. C’était beau à voir. Quand je suis revenu, je n’y croyais pas. J’avais les larmes aux yeux avec ma femme. Cela nous a vraiment touchés.” Le patinage libre avait repris dans l’aréna depuis le 22 juillet, mais le 6 septembre les clubs pourront reprendre leurs activités. En plus du hockey, les amateurs de ringuette et de patinage artistique y trouveront aussi leur compte.