• Lisez aussi : Une proposition de santé du PCQ risque de déplacer les coûts, selon un expert
• Lire aussi : “Nous ne sommes pas édentés”, disent les militants conservateurs
• À lire aussi : Duhaime appelle au calme après des menaces contre des élus
Le chef du Parti conservateur du Québec, Éric Duhaime, a visité un vignoble à Saint-Anne-de-la-Pérade lors de la septième journée de la campagne électorale. Il a annoncé son intention de libéraliser le marché de l’alcool au Québec afin d’augmenter l’offre et de stimuler la concurrence, accusant encore une fois le premier ministre de manquer à sa parole.
« Nous ne sommes pas contre la SAQ, la SAQ offre un service à tous les Québécois, a déclaré Éric Duhaime. Et le modèle actuel présente de nombreux avantages. Mais nous pensons que nous devrions aller encore plus loin et autoriser davantage de transactions pour tous les produits locaux.
Dès lors, il propose de faire tomber les “vieilles barrières réglementaires” qui sont, selon lui, “des reliques de l’époque de la prohibition”.
“Demain matin, le boulanger ou l’épicerie fine vendra les produits d’ici, le propriétaire ne peut pas partir avec ses caisses et aller le voir pour vendre ses bouteilles même s’il paye ses impôts au public”, a déploré le chef conservateur.
A partir du 4 octobre, les conservateurs mettront en place un comité interprofessionnel pour “cesser de traiter l’alcool comme un produit de consommation normal”, a ajouté le chef conservateur.
Rappelant que François Legault avait promis en 2018 qu’une fois au gouvernement, il tiendrait rapidement un débat avec les députés et l’industrie pour discuter d’un modèle qui augmenterait significativement l’offre de vins et spiritueux dans la province, Éric Duhaime l’a accusé de faux mot.
Pour François Legault, il n’est pas question de mettre fin au monopole de la SAQ, même s’il souhaite aider davantage le vignoble québécois.
“Ce n’est pas dans nos projets. (…) Ça marche bien, puis ça rapporte beaucoup d’argent », a-t-il réagi en visitant un vignoble à Coteau-du-Lac, en Montérégie.
“Nous pouvons travailler avec la SAQ sans tout démonter”, a ajouté Premier.
Avec la collaboration de Marc-André Gagnon