Devant ses partisans, le milliardaire républicain a également dénoncé la perquisition spectaculaire du FBI dans sa résidence de Floride le 8 août à Mar-a-Lago. Il a qualifié l’acte d’enquête de “l’un des abus de pouvoir les plus choquants de la part d’un gouvernement dans l’histoire américaine”. La veille, Joe Biden avait attaqué Donald Trump avec une rare agressivité, l’accusant de représenter, avec les “Maga Republicans” (Make America Great Again), “un extrémisme qui menace les fondements mêmes de notre République”. A Philadelphie, Joe Biden a même demandé de sauver “l’âme de l’Amérique”, accusant ceux qui “ne respectent pas la Constitution”, “ne croient pas à l’État de droit”, “ne reconnaissent pas la volonté du peuple”. “C’est l’ennemi de l’Etat”, a répondu Donald Trump. Il a dénoncé “le discours le plus vicieux, haineux et diviseur jamais prononcé par un président américain”. “Son discours n’était que haine et colère”, a-t-il insisté, en accord avec ses partisans. Donald Trump a également dénoncé l’inflation et la montée de l’insécurité. Lui, qui envisage ouvertement de se représenter en 2024, a aussi cherché à écrire le bilan le plus négatif de Joe Biden dans un discours qui prenait parfois le ton d’une campagne présidentielle.