Ces immigrés ont pénétré dans ce bâtiment vacant de 8.000 mètres carrés “voué à la destruction” vers minuit samedi soir, qui fait l’objet d’un “mandat citoyen”, a indiqué United Immigrants dans un communiqué. ⚠️ Besoin d’aide Depuis hier soir 400 personnes occupent un bâtiment vide à #Gentilly, accompagnées par United Migr… https://t.co/e3MIrefs0P – VillejuifFI (@Villejuif Insoumise)

L’un des meneurs de l’opération en garde à vue

La police, arrivée sur les lieux, “a bloqué les entrées puis a invité les gens à quitter les lieux, ce qu’ils ont refusé”, a indiqué la préfecture de police à l’AFP, précisant que le gérant du club a été interpellé. Interrogé par l’AFP, le parquet de Créteil a indiqué qu’un des responsables de l’opération était en garde à vue pour “dégradation en réunion”. “C’est un militant bien connu dans les services de police pour de nombreuses actions de ce type dans des lieux abandonnés impropres à l’habitation”, selon une source proche du dossier. Lire aussi Article destiné à nos abonnés En Ile-de-France, les migrants ont été refoulés de Paris
“Ces 400 personnes sont sans abri. Ils ont déjà épuisé les solutions d’hébergement provisoires (…). Pour éviter de dormir une énième fois dans la rue avec tous les dangers et les épreuves que cela comporte, ils ont décidé d’occuper ce lieu, a revendiqué l’association. Les résidents sont responsables de maintenir la propreté des lieux et d’assurer un séjour paisible et respectueux dans le voisinage. » “La formation de cette occupation est illégale et non adaptée pour loger des personnes au vu de l’état de l’immeuble et du manque d’électricité”, a souligné la préfecture de police, précisant que des centaines de femmes et d’enfants s’y trouvaient. Ces immigrés sont majoritairement des exilés d’Afrique (soudanais, tchadiens, ivoiriens, etc.) ou d’Afghanistan, dont de nombreuses familles. Dimanche matin, « environ 300 personnes [étaient] toujours sur place”, dont “une quarantaine de personnes qui se sont retrouvées coincées sur le toit pour éviter l’expulsion”, a ajouté Madeleine Baratown, une militante associative présente sur les lieux. Lire aussi l’article destiné à nos abonnés Immigrés : “Déménager des camps vers la banlieue est une nouveauté”
Le monde avec l’AFP