• À lire aussi : Québec 2022 : les mini-hôpitaux privés Ce service serait initialement offert dans les grandes régions de Québec et de Montréal, où les cinq premières unités de soins à domicile seront développées d’ici la fin de 2023. Cette offre, initialement destinée aux adultes, sera éventuellement déployée à l’échelle du Québec d’ici 2026. La CAQ, si elle est réélue, compte lui verser 235 millions de dollars dans un futur mandat. À terme, les soins à domicile coûteraient 100 millions de dollars par année, estime M. Legault. Libérez les lits Ce serait une façon de “libérer les lits”, a expliqué le chef de caques, lors d’un point de presse devant la Cité de la Santé à Laval. Concrètement, les patients dont l’état de santé ne nécessite plus nécessairement une hospitalisation pourraient être renvoyés chez eux puis suivis virtuellement ou en personne, selon le cas, par une équipe de soignants. Le suivi médical à distance sera effectué à l’aide d’outils technologiques déjà utilisés dans le maintien à domicile, tels que les appareils de poignet ou de poitrine. “Il faut arriver à 2022″, a déclaré le Premier ministre sortant. Quand je vois de grands hôpitaux comme Boston le faire, je me dis qu’ils devraient (…) [aller] vers cette direction”. Quatre conditions Toutefois, la CAQ fixerait quatre conditions pour les soins à domicile : le consentement du patient, l’état clinique, la présence d’un aidant à domicile et une distance raisonnable permettant un retour rapide à l’hôpital si nécessaire. «Il faut voir l’hôpital à domicile comme une innovation», a plaidé l’ex-PDG du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal, Sonia Bélanger, candidate dans la circonscription de Prévost. . “Il faut le voir comme de petites équipes mobiles composées de médecins, d’infirmières, de professionnels de la santé, de préposés qui vont rendre des services dans le milieu de vie des gens”, a-t-il souligné. Cette offre de service serait particulièrement utile aux patients souffrant de maladies chroniques qui, selon les statistiques, peuvent être hospitalisés plus de cinq fois par année lorsque leur état s’aggrave. “Les gens quand ils sont interrogés, ils veulent être chez eux”, a déclaré Mme Bélanger.