Deuxième du jour, Enric Mas (Movistar) a repris du temps à Primoz Roglic (Jumbo-Visma) (+21”) et surtout à Remco Evenepoel (+36”), toujours sous le maillot rouge malgré ses difficultés de la veille. . Le Belge de Quick-Step AlphaVinyl a été testé par ses principaux rivaux dès les étapes de la grande montée finale, classées hors classe. Mais le leader du général tient bon en terminant 10e à 1’59” du vainqueur du jour. Il conserve une avance de 1’34” sur Roglic et 2’01” sur Mas au général. “C’est la première fois que je termine une course à cette altitude.a rappelé Evenepoel au micro d’Eurosport. C’était à nouveau difficile sur la moto, mais je pense que j’ai fait du bon travail. Je ressens encore quelques douleurs liées à ma chute, mais j’espère bien récupérer lundi lors de ma journée de repos avant d’attaquer la dernière semaine. »

Aguoso et Rodriguez perdants, Lopez et O’Connor vainqueurs

Les pépites espagnoles Juan Ayuso et Carlos Rodriguez ont pour leur part explosé au moment de l’accélération lancée par Jumbo-Visma et ont donné du temps aux trois premiers. Seuls le Colombien Miguel Angel Lopez, quatrième de l’étape et jusqu’à sixième au général (5’24”), ainsi que l’Australien Ben O’Connor d’AG2R-Citroën, de retour dans le top 10 (à 8’57”) ont pu pour accompagner Evenepoel, Roglic et Mas, qui se sont lancés à la chasse aux restes de l’échappée matinale. Un groupe de 29 coureurs, peuplé de quelques pointures (Arensman, Carapaz, Hindley ou encore Nibali), a en effet longtemps été en tête. L’Américain Lawson Craddock était seul à près de 80 km de l’arrivée alors que le peloton était à environ 6′, et il sera rejoint par le meilleur grimpeur de cette Vuelta, Jay Vine. Le duo prendrait alors le relais, puis Marc Soler tenterait sa chance à son tour, sans succès. 2 Thymen Arensman a remporté sa deuxième victoire en carrière ce dimanche sur la Vuelta. Son premier succès est survenu début août lors d’un contre-la-montre du Tour de Pologne. Soler ne pourra pas suivre Arensman une fois le Néerlandais revenu à sa hauteur, à 7 kilomètres du sommet de la Sierra Nevada. « C’est toujours très difficile de réaliser que j’ai gagné l’étape reine de la Vuelta. je ne peux pas le faire croyez-moi, confia-t-elle avec un sourire. Je ne me sentais pas trop bien, mais les autres avaient aussi des problèmes. J’ai été poussé sur toute la scène par mon directeur sportif et ça a payé. » Arensman, 22 ans, 18e au Giro en mai, a signé la plus large victoire de sa jeune carrière alors que son avenir est encore indécis. En fin de contrat avec DSM, l’alpiniste, qui est aussi à l’aise avec le chronométrage, s’annonce obstinément chez Ineos Grenadiers.