La police, arrivée sur les lieux, “a bloqué les entrées puis a appelé les gens à quitter les lieux, ce qu’ils ont refusé”, a indiqué à l’AFP la préfecture de police (PP). La grande majorité des personnes à bord sont finalement parties dans la journée, et en fin d’après-midi, les derniers encore présents sont partis par leurs propres moyens, a indiqué une source policière.
Les solutions de logement temporaire ont été épuisées
Le chef du club a été arrêté, a indiqué la préfecture de police. Interrogé par l’AFP, le parquet de Créteil a indiqué qu’un des responsables de l’opération était en garde à vue pour “dégradation en réunion”. “C’est un militant bien connu dans les services de police pour de nombreuses actions de ce type dans des lieux abandonnés impropres à l’habitation”, selon une source proche du dossier.
Essayez d’organiser une occupation d’un immeuble désaffecté à Gentilly et des commerces de logement. @Prefet94 🔵 Pour plus d’informations, consultez notre communiqué de presse ⤵️ pic.twitter.com/gnIfNn3E74
— Police préfectorale (@prefpolice) 4 septembre 2022
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“Ces 400 personnes sont sans abri. Ils ont déjà épuisé les solutions de logement temporaire. […] Pour éviter de dormir dans la rue une énième fois avec tous les dangers et les épreuves que cela comporte, ils ont décidé d’occuper cet endroit”, avait fait valoir United Migrants. “Les résidents s’engagent à maintenir la propreté des lieux et à assurer une occupation paisible dans le respect du voisinage”, avait indiqué l’association.
“La formation de cette occupation est illégale et ne convient pas pour loger des personnes compte tenu de l’état de l’immeuble et du manque d’électricité”, a souligné le PP, précisant que parmi les locataires il y avait une centaine de femmes et d’enfants. Il s’agit pour la plupart d’exilés d’Afrique (Soudanais, Tchadiens, Ivoiriens, etc.) ou d’Afghanistan, dont plusieurs familles.